Marina Moncada a obtenu son diplôme de l’IB au Colegio Montserrat à Barcelone en Espagne. Elle s’intéressait déjà aux sciences en commençant le Programme du diplôme de l’IB et est maintenant inscrite dans une faculté de médecine.
Qu’est-ce qui vous a décidée à préparer le diplôme du Baccalauréat International ? Qu’est-ce qui vous a plu dans le programme ?
J’ai choisi le diplôme de l’IB principalement parce que je voulais étudier à l’étranger. Après quelques recherches, j’ai découvert qu’en terminant le programme, je pouvais obtenir le diplôme de l’IB, qui est reconnu par la majorité des universités à travers le monde. Je me suis dit que cela pourrait être une expérience gratifiante qui me permettrait plus tard d’étudier où je le désire. En outre, l’approche globale de l’enseignement au sein du programme m’intéressait beaucoup, car j’étais jusqu’alors habituée à un type d’apprentissage très différent.
Lorsque vous étiez élève de l’IB, comment avez-vous orienté vos études dans le cadre du diplôme du Baccalauréat International afin qu’elles correspondent à vos centres d’intérêt ?
Quand j’ai commencé à préparer le diplôme de l’IB, je savais que je voulais étudier les sciences, mais je n’avais pas de parcours précis en tête. J’ai donc choisi les cours de mathématiques, de biologie et de chimie du Programme du diplôme, ainsi que la physique comme cours extrascolaire au sein de mon établissement. Je pouvais ainsi rester ouverte à toutes les possibilités futures. Je me suis finalement inscrite à la faculté de médecine. Mon choix n’était donc pas si mauvais en fin de compte.
Le mémoire, la théorie de la connaissance (TdC) et le programme CAS vous ont-ils préparée pour l’université ?
À mon avis, le cours de théorie de la connaissance (TdC) est l’un des plus utiles. C’est durant ce cours que j’ai appris à voir les choses autrement et à considérer divers points de vue sur une même question. De plus, j’ai dû rédiger un essai de TdC à partir d’une question unique et étudier de façon approfondie cette question. C’était une expérience passionnante. J’étais ravie d’avoir terminé cet essai et de voir, en le relisant, qu’il avait beaucoup de sens.
Le mémoire a également été très utile. C’est à cette époque que j’ai appris à rédiger une composition sur un sujet. Dans mon cas, il s’agissait d’une composition sur la chimie. De la structure du mémoire à la présentation de la bibliographie, tout ce que j’ai appris en travaillant sur le mémoire m’a servi durant mes études universitaires. Ce sont pour moi des compétences que chaque élève doit maîtriser avant d’aller à l’université. Le diplôme de l’IB m’a offert une bonne préparation. Je lui en suis très reconnaissante aujourd’hui, même si la rédaction du mémoire à partir de zéro était un vrai défi à l’époque.
Qui vous a le plus inspirée lorsque vous étiez une élève de l’IB ?
Mon enseignant de mathématiques, qui était également le coordonnateur du Programme du diplôme dans mon établissement, a été une grande source d’inspiration pour moi. Il était toujours disposé à nous aider, peu importe la raison, et était très présent pendant les moments difficiles, lorsque nous nous sentions prêts à abandonner. Il a toujours laissé entendre, à moi et aux autres élèves de ma classe, qu’en travaillant dur, on peut atteindre tous nos objectifs. Il nous conseillait toujours de « ne pas laisser les arbres cacher la forêt ». Je ne comprenais pas trop cette analogie à l’époque, mais je la comprends parfaitement maintenant que j’ai terminé le programme.
Quels conseils donneriez-vous aux élèves de l’IB qui envisagent une carrière telle que la vôtre ?
Je poursuis actuellement mes études dans une faculté de médecine. J’aimerais souligner ce qui suit aux élèves qui souhaitent devenir médecins : si vous aimez vraiment la médecine, alors vous réussirez. Il est vrai qu’il s’agit d’une carrière difficile, mais, à mon avis, vous devez surtout savoir faire preuve de patience et gérer votre temps. Vous passerez beaucoup plus d’heures que prévu à étudier, mais vous profiterez pleinement de chaque instant. Il est très satisfaisant de penser au jour où vous pourrez venir en aide à quelqu’un ou même lui sauver la vie.