Blanca Jara a obtenu le diplôme de l’IB en 2013 au Colegio Mayor Secundario Presidente del Perú (CMSPP). Aujourd’hui, elle étudie l’économie à l’Université du Pacifique. Elle aspire à devenir une des plus grandes économistes péruviennes, et à contribuer ainsi à la croissance sociale de son pays.
Qu’est-ce qui vous a décidée à préparer le diplôme du Baccalauréat International ? Qu’est-ce qui vous a plu dans le programme ?
Je vis à Huacho depuis ma naissance, une petite ville située au nord de Lima, connue sous le nom de « ville de l’hospitalité ». Créé en 2010 à Lima, le Colegio Mayor Secundario Presidente del Perú (CMSPP) cherchait à attirer les meilleurs élèves du pays dotés d’un fort esprit d’initiative. C’est quand je suis entrée au CMSPP en 2011 que j’ai entendu parler de l’IB pour la première fois. J’ai tout de suite su que le Programme du diplôme m’aiderait à atteindre mes objectifs.
Je n’ai donc pas hésité à intégrer l’IB. Le choix de suivre le Programme du diplôme me revenait, et accepter ce défi a été l’une des meilleures décisions de ma vie. Ce qui m’a le plus plu, c’est l’enseignement complet qu’il offrait. Dès que j’ai entendu parler de ce programme, j’ai eu envie de posséder chacune des qualités du profil de l’apprenant de l’IB.
Lorsque vous étiez élève de l’IB, comment le Programme du diplôme vous a-t-il aidée à développer vos centres d’intérêt ? Quels cours vous ont été les plus utiles ?
À l’âge de 15 ans, je ne savais pas encore avec précision vers quelles études universitaires j’allais m’orienter. J’étais aussi bonne en sciences qu’en lettres, et j’étais curieuse de tout. J’ai donc choisi les matières suivantes : espagnol A : littérature, mathématiques, anglais B, technologie de l’information dans une société globale (TISG), chimie, et commerce et gestion. Ces cours m’ont aidée à développer mes centres d’intérêt.
D’abord, grâce au cours de littérature, j’ai pris conscience de mon amour pour la lecture et de la vitesse à laquelle je pouvais lire. Ensuite, le cours de mathématiques m’a appris que pour être une bonne mathématicienne, il ne fallait pas être une machine, mais parvenir à comprendre en quoi ces connaissances pouvaient être utiles dans la vie de tous les jours. Quant aux cours d’anglais et de TISG, ils m’ont aidée à me connecter pleinement au monde. J’ai commencé à lire des articles en anglais et, vers la fin du programme, j’ai réussi à créer des pages Web. Enfin, le cours de chimie et celui de commerce et gestion m’ont permis de consolider mes centres d’intérêt. Grâce au premier, j’ai appris les noms des composés chimiques et réalisé des expériences, et je suis désormais capable d’interpréter les fameux pictogrammes de sécurité. Le deuxième m’a permis de découvrir que j’avais de grandes idées pour des projets d’entreprise et que c’était le monde dans lequel j’avais envie d’évoluer.
Parlez-nous de vos études actuelles. À quel moment avez-vous su que vous souhaitiez poursuivre cette voie ?
Après avoir suivi le cours de commerce et gestion et m’être rendu compte que le Pérou était un excellent pays pour concrétiser mes projets d’entreprise, j’ai su que le milieu des affaires était fait pour moi. Mais quelles études choisir ? Administration, finances ou économie ? J’en ai parlé avec mes enseignants de l’IB et ils ont su me guider correctement. En parallèle, je me suis inscrite à des ateliers d’orientation professionnelle et j’ai compris que j’étais faite pour les études d’économie. C’est ce qui m’intéressait le plus à l’époque et c’est d’ailleurs encore le cas aujourd’hui.
Dès que j’ai entendu parler de ce programme, j’ai eu envie de posséder chacune des qualités du profil de l’apprenant de l’IB.
Le mémoire, la théorie de la connaissance (TdC) et le programme créativité, activité, service (CAS) vous ont-ils aidée à vous préparer pour l’université ? Vous ont-ils permis de développer des compétences qui vous sont utiles encore aujourd’hui ?
Assurément. On dit que l’entrée à l’université marque le début d’un nouveau chapitre, très différent du précédent, et c’est tout à fait exact. Mais la transition de la dernière année du secondaire à l’université sera plus douce si vous êtes un élève de l’IB. Quand je suivais le Programme du diplôme, je n’arrêtais pas de me plaindre du manque de sommeil et du stress permanent généré par le mémoire. Cependant, le travail de recherche que j’ai dû mener dans le cadre du mémoire m’a beaucoup aidée dans mes travaux de première et deuxième années universitaires. De la même manière, le fait d’avoir étudié la TdC m’aide à envisager les choses sous des angles différents et à ne pas m’arrêter aux évidences. Enfin, le programme CAS est une pratique courante dans les universités et quelque chose qui compte énormément dans ma vie.
Avez-vous rencontré des obstacles dans votre éducation, vos études ou votre carrière ? De quelle manière les avez-vous surmontés ?
Oui, en effet. Le Programme du diplôme est particulièrement exigeant, et si aujourd’hui j’en rigole, quand j’étais élève à l’IB, mon ressenti était bien différent. D’abord, je vivais loin de ma famille alors que je n’avais que 15 ans et cette situation, outre mon entrée à l’IB, était parfois anxiogène. Ces difficultés apparaissent généralement pendant le premier semestre, puis on s’habitue.
Pour franchir cette étape, les élèves de l’IB devraient pouvoir trouver le soutien nécessaire auprès des autres élèves et des enseignants, tout comme cela a été le cas pour moi. Gardez toujours cette phrase en mémoire : « l’union fait la force ». Ceux qui parviendront à passer le cap du premier semestre ne seront qu’à deux pas du précieux diplôme. Et ceux qui s’habitueront au fonctionnement de l’IB trouveront rapidement leurs marques à l’université.
Quels conseils donneriez-vous aux élèves de l’IB qui envisagent de suivre des études similaires aux vôtres ?
Les élèves qui envisagent des études en économie doivent savoir que l’essentiel est d’être ouvert d’esprit et bien informé. Bien qu’a priori complexe, la relation entre l’économie et le monde est saisissante. Si vous avez la possibilité de suivre les cours d’économie de l’IB, faites-le. Vous ne le regretterez pas.
Et, ne baissez jamais les bras. Il peut sembler banal de dire cela, mais, dans la vie, il y a des hauts et des bas. Et il faut savoir y faire face. Chaque élève du Programme du diplôme est déjà en soi un battant et un meneur, car sans ces qualités on ne peut pas se lancer un tel défi, et encore moins à un âge aussi jeune. En choisissant d’étudier le Programme du diplôme, ils visent un objectif ambitieux qui leur permettra demain de viser encore plus haut. L’important est de trouver des défis qui nous encouragent à nous améliorer de jour en jour.