Hiroe Hu est diplômée du Programme du diplôme de l’IB à la Canadian Academy située à Kobe, au Japon, et a poursuivi des études à l’Université Brown, au Rhode Island aux États-Unis, pour obtenir plusieurs diplômes en ingénierie chimique et en psychologie contemplative. Elle mène actuellement des travaux de recherche à la University of California San Francisco avant d’effectuer sa dernière année en médecine à la Touro University California, aux États-Unis.
Qu’est-ce qui vous a décidée à préparer le diplôme du Baccalauréat International ?
Je suis allée dans une école internationale au Japon, où le Programme du diplôme était déjà disponible pour les élèves motivés. Le diplôme de l’IB a contribué non seulement à mon admission à l’Université Brown, l’établissement dont je rêvais, mais m’a également appris à créer mon propre parcours d’apprentissage. Les cours humanistes que j’ai choisis (anglais, japonais bilingue et arts visuels) m’ont appris de toujours envisager la situation dans son ensemble et de sortir des sentiers battus, alors que les cours de science m’ont formée à la rigueur et à la discipline pour l’examen de nouveaux concepts. Ces compétences m’ont été très utiles à l’université et bien au-delà.
Quel enseignant de l’IB vous a le plus influencée ?
Je suis maintenant dans ma quatrième année de médecine, je devrais me sentir obligée de mentionner le nom d’un de mes enseignants de sciences ! C’est toutefois mon enseignant d’anglais de l’IB qui m’a inspirée le plus. En tant qu’élève suivant un enseignement d’anglais langue seconde, je n’étais ni à l’aise dans les cours d’anglais ni désireuse d’y participer jusqu’au jour où j’ai appris avec M. Lucas que la littérature anglaise ne peut se réduire à la grammaire et à la structure des phrases seulement, qu’il est préférable d’examiner le processus d’écriture véhiculant les émotions et les expériences les plus profondes des gens. C’est un véritable apprentissage sur la condition humaine. Sans les cours d’anglais de M. Lucas, je pense que je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui dans mon parcours actuel pour devenir psychiatre !
Quel parcours avez-vous suivi pour arriver là où vous en êtes aujourd’hui ?
Ma philosophie en matière d’études est de mener des recherches rigoureuses tout en restant fidèle à mon identité profonde. À l’Université Brown, j’ai commencé avec une spécialité en ingénierie chimique. À mi-chemin de mon diplôme universitaire de premier cycle, j’ai réalisé que j’aimais la méditation et la philosophie orientale à un tel point que j’ai conçu ma seconde spécialité en étudiant la psychologie contemplative. Après l’université et avant d’aller en faculté de médecine, j’ai passé deux ans à travailler dans la recherche scientifique en laboratoire, tout en obtenant un brevet d’enseignement du yoga.
« Dans notre société actuelle, c’est important d’apprendre des compétences concrètes et crédibles, mais je vous conseille également de ne pas avoir peur d’assumer un rôle de pionnier ! »
À la faculté de médecine, j’ai travaillé comme aide-enseignante en biochimie et j’ai également lancé une initiative de bien-être pour les élèves en sciences médicales. Je prends actuellement une année de congé entre ma troisième et quatrième année pour mener des travaux de recherche portant sur la médecine holistique, la psycho-oncologie pédiatrique et la psychologie contemplative multiculturelle. En toutes circonstances, j’ai pris les parcours les moins fréquentés et appris des choses non conventionnelles, tout en continuant à me former aux disciplines traditionnelles ou orthodoxes. Dans notre société actuelle, c’est important d’apprendre des compétences concrètes et crédibles, mais je vous conseille également de ne pas avoir peur d’assumer un rôle de pionnier ! Il n’y a pas qu’un seul chemin vers le succès.