Karin Bjerde a obtenu le diplôme de l’IB à la Shanghai American School, en Chine. Elle a poursuivi ses études pour obtenir un diplôme universitaire de deuxième cycle en économie et commerce à la Stockholm School of Economics. Elle est maintenant responsable en chef de la croissance stratégique à Kognity, une entreprise qui fournit des manuels intelligents aux établissements scolaires dans plus de 75 pays.
Quel parcours avez-vous suivi pour arriver là où vous en êtes aujourd’hui ?
Je travaille aujourd’hui à Kognity, une entreprise qui a été lancée dans le cadre du projet créativité, activité, service (CAS) par l’un de ses fondateurs (également diplômé de l’IB), il y a de nombreuses années. Vous pouvez dire que l’IB a eu sans aucun doute un impact majeur dans ma vie. Après l’obtention de mon diplôme universitaire de deuxième cycle, j’ai choisi le parcours corporatif courant et j’ai commencé à travailler pour Morgan Stanley en tant que courtière. Malgré un travail très intéressant et stimulant, ma passion semblait être ailleurs. Je suis donc partie pour découvrir ce que je voulais véritablement faire.
« Ne craignez jamais de sortir des sentiers battus pour découvrir ce qui vous inspire assez pour vous y consacrer. »
Je me suis rendu compte que, chaque fois que les gens me posaient des questions sur mon éducation, je faisais l’éloge de mon expérience dans le Programme du diplôme. Alors, lorsque je suis tombée sur Kognity, je me suis sentie absolument à ma place. Je pense que certains événements de ma vie, comme le fait de figurer parmi les futurs chefs de file mondiaux nommés par l’Institute of International Education et Goldman Sachs, ont été possibles grâce notamment au Programme du diplôme, car celui-ci m’a sans cesse poussée à réfléchir à l’échelle mondiale, à relever les défis et à développer des compétences en dehors de ma zone de confort.
Qu’est-ce qui vous a décidée à préparer le diplôme du Baccalauréat International ?
J’ai passé toute ma vie dans un contexte international, étant donné que je suis originaire de Suède, mais que j’ai grandi dans plusieurs pays. J’ai donc baigné dans plusieurs cultures, en plus de celles de mes parents. J’étais en Chine lorsque j’ai commencé à fréquenter un établissement de deuxième cycle du secondaire ; poursuivre le Programme du diplôme était pour moi tout à fait naturel. J’ai pu ainsi recevoir une éducation ancrée dans un contexte international et transférable dans le monde entier, quelle que soit l’université où je souhaitais étudier. Je me réjouissais à l’idée de devenir une élève équilibrée, à l’instar des autres élèves, grâce au projet CAS et à la théorie de la connaissance (TdC) du Programme du diplôme. À ce moment-là, j’étais loin de me douter que mon choix pour l’IB aurait un tel impact sur ma vie future !
« Ne sous-estimez pas l’impact que le système éducatif de l’IB aura sur vous. »
Quel enseignant de l’IB vous a le plus influencée ?
Deux enseignants m’ont particulièrement marquée : M. Leung, qui était coordonnateur de l’IB et enseignant de biologie, et M. Harvey, qui enseignait l’économie. M. Leung était, à ma connaissance, le plus gentil des hommes, guidant ses élèves durant les deux années difficiles du Programme du diplôme. Ses compétences pédagogiques étaient exceptionnelles et je peux le revoir aujourd’hui assis devant la classe, expliquant les étapes de la production d’ATP sur un rétroprojecteur (bien que j’aie depuis oublié les faits réels !).
M. Harvey m’a enseigné l’économie ; il était mon mentor lorsque j’ai réalisé mon mémoire. Sa compréhension du monde des affaires était fondée sur son expérience, ce qui permettait de rendre les concepts économiques réels, et ce qui m’a certainement incité à entreprendre plus tard un diplôme universitaire de deuxième cycle en économie !
Quels conseils donneriez-vous aux élèves de l’IB ?
Les élèves de l’IB utilisent aujourd’hui les manuels de Kognity dans plus de 70 pays. Je suis donc très fière d’avoir pu boucler « la boucle de l’IB » et de donner à mon tour aux élèves du Programme du diplôme, en produisant des manuels que j’aurais moi-même aimé avoir lors de ma scolarité à l’IB.
J’ai deux conseils à donner : d’une part, ne sous-estimez pas l’impact que le système éducatif de l’IB aura sur vous, et d’autre part, ne craignez jamais de sortir des sentiers battus pour découvrir ce qui vous inspire assez pour vous y consacrer.