Lilian Anegbe a suivi le Programme du diplôme de l’IB au D-Ivy College, au Nigéria. Aujourd’hui, elle fait de la recherche à l’Université de Leeds, au Royaume-Uni, dans le cadre de son doctorat en commerce international. Après un diplôme de premier cycle en économie décerné par l’Université de Sheffield, au Royaume-Uni, Lilian Anegbe a obtenu un diplôme de deuxième cycle en stratégie et marketing à l’Université de Warwick, au Royaume-Uni.
Qu’est-ce qui vous a poussée à préparer le diplôme du Baccalauréat International ?
Ce qui m’a convaincue de suivre le programme d’études de l’IB, c’est qu’il permet d’acquérir une grande maîtrise de connaissances variées et approfondies. Le diplôme de l’IB m’a offert la possibilité de continuer à étudier de nombreuses matières. Cette diversité m’a donné la liberté de choisir ma formation à l’université et m’a permis d’acquérir une maturité intellectuelle et émotionnelle. Ainsi, le moment venu, j’ai pu prendre une décision éclairée sur mon parcours universitaire. Et ça a été une chance parce que, pendant le diplôme de l’IB, je me suis découvert un intérêt et une passion pour l’économie. De plus, la possibilité d’étudier au moins deux langues m’a permis d’apprendre le français, une occasion que je n’aurais peut-être pas eue ailleurs.
Le mémoire, la théorie de la connaissance (TdC) et le programme CAS vous ont-ils préparée pour l’université ?
Le mémoire effectué dans le cadre du Programme du diplôme m’a extrêmement bien préparée pour une carrière dans la recherche universitaire. Tout au long de la préparation de mon mémoire, j’ai été encouragée à poser des questions stimulantes, à réfléchir de façon critique, à développer des compétences de recherche et à apprendre à apprendre. Depuis, j’ai développé une attitude positive à l’égard de l’apprentissage que je conserve aujourd’hui encore dans mon travail de recherche doctorale.
Le programme créativité, activité, service (CAS) m’a encouragée à apprendre en dehors du cadre scolaire. J’ai exploré de nombreux domaines, tels que le sport et les projets caritatifs dans des orphelinats et des hôpitaux. Le programme CAS m’a permis d’acquérir les compétences nécessaires pour supporter des charges de travail importantes et mieux gérer mon temps. Si cela m’a été très utile en tant qu’étudiante de premier cycle, cela m’est aujourd’hui d’une aide inestimable en tant que chercheuse doctorante.
Avez-vous rencontré des obstacles lors de votre passage de l’IB à l’université ?
Déménager du Nigéria au Royaume-Uni pour poursuivre mes études supérieures allait forcément me mener au-devant de défis culturels et éducatifs. Mais grâce à l’enseignement riche et diversifié du Programme du diplôme et à l’esprit international qu’il m’a incitée à développer, j’étais bien préparée. J’ai d’abord été encouragée à m’intéresser à ma propre identité culturelle et nationale, puis on m’a enseigné les compétences nécessaires pour vivre et travailler à l’étranger. Donc quand j’ai dû faire face à des différences manifestes et exceller au sein du système éducatif britannique, j’étais prête.
Quels conseils donneriez-vous aux élèves de l’IB qui envisagent un parcours comme le vôtre ?
J’encourage les élèves de l’IB à être innovants et à profiter des possibilités offertes par leur diplôme pour développer leur créativité. Même si c’est parfois difficile, croyez-moi, votre persévérance sera récompensée et vous sera utile pour le reste de votre carrière universitaire et professionnelle. Explorez vos centres d’intérêt, ne cessez jamais de réfléchir de manière critique ou d’engager des conversations intellectuelles et, tout aussi important, comme j’ai pu le constater au gré de mes expériences, prenez le temps de faire un retour sur vous-même, de développer votre conscience de vous-même. Le diplôme de l’IB n’est pas une fin en soi, il doit vous donner l’envie d’apprendre et d’explorer tout au long de la vie. Lorsque vous empruntez le chemin de la curiosité intellectuelle et de l’apprentissage continu, il n’existe pas de limites à ce que vous pouvez accomplir.
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