Camila Vera Falabella a terminé le Programme du diplôme en 2006 à la Craighouse School, sur le campus d’El Rodeo au Chili. Elle a ensuite fait des études de journalisme à l’Universidad del Desarrollo de Santiago du Chili. Elle travaille maintenant comme journaliste gastronomique spécialisée en pâtisserie. Elle collabore avec l’organisation The World’s 50 Best Restaurants et a récemment ouvert son propre atelier de confection de gâteaux et pâtisseries à Santiago.
Pour moi, suivre le Programme du diplôme a été décisif parce que je ne voulais pas faire mes études au Chili mais en Angleterre, et que la seule manière d’y parvenir était d’obtenir le diplôme du Baccalauréat International.
Toutes les matières que j’ai étudiées dans le cadre du Programme du diplôme m’ont été utiles et m’ont apporté quelque chose. J’ai suivi des études de commerce pendant un an et tout ce que j’avais appris dans mon cours de gestion des entreprises de l’IB m’a servi. Grâce au Programme du diplôme j’ai été formée en histoire, en langue, à l’expression écrite et à l’analyse de textes. J’ai appris beaucoup de bases importantes : comment étudier, lire, analyser et même rédiger. On peut dire que c’est grâce à l’IB que j’ai appris à bien écrire et que j’ai pu devenir journaliste.
Tous les enseignants du programme m’ont beaucoup aidée. Dans mon établissement scolaire, très peu de gens souhaitaient faire leurs études à l’étranger et la plupart de mes enseignants m’ont donc traitée comme un cas à part, dans le bon sens du terme. Ils m’ont donné beaucoup de flexibilité et m’ont apporté les connaissances nécessaires pour pouvoir partir étudier ailleurs.
Dans le Programme du diplôme, on aborde les choses avec beaucoup de maturité et cela nous donne un véritable atout. Au Chili, en entrant à l’université, on voit immédiatement qui a suivi ou non le Programme du diplôme. C’est une évidence parce que l’apprentissage dans le cadre de l’IB est global. On étudie de telle manière que toutes les matières s’intègrent entre elles peu à peu et cela se voit. Je crois que cette connaissance intégrale m’a été très utile dès mon entrée à l’université et jusqu’à aujourd’hui, des années plus tard.
Le programme CAS a eu beaucoup d’importance pour moi. Nous travaillions avec des personnes défavorisées dont certaines vivaient même dans la rue. Ceci confrontait beaucoup d’entre nous à une réalité que nous n’aurions pas connue autrement. Grâce au programme CAS, aider les autres et ma communauté est devenu partie prenante de ma culture.
Le mémoire a été essentiel pour moi. J’avais choisi de travailler sur la langue espagnole. J’ai fait l’analyse d’un roman d’un écrivain chilien et j’ai fini par la publier. C’était la première fois qu’un travail était publié sur ce roman. J’ai rencontré l’auteur et on m’a invitée au lancement de l’un de ses livres au Chili. Sur le moment je ne m’en suis pas rendue compte mais à long terme, c’est cette expérience qui m’a amenée à me lancer dans des études de journalisme. Elle m’a marquée.
« Au Chili, en entrant à l’université, on voit immédiatement qui a suivi ou non le Baccalauréat International. Dans le Programme du diplôme, on étudie les choses en profondeur et cette rigueur nous aide à être plus mûrs pour faire face aux défis de l’université. »
Le principal bénéfice du Programme du diplôme pour moi a été d’apprendre à commenter, à bien rédiger et à structurer des essais. C’est essentiel pour mon travail actuel. Je recommande aux élèves qui songent à faire le Programme du diplôme de se lancer sans hésitation. Quand on est jeune et qu’on est sur le point de terminer ses études secondaires il faut prendre des décisions, mûrir et commencer à s’orienter vers ce qu’on veut faire plus tard. Le Programme du diplôme est un programme approfondi, il donne un large socle de connaissances et nous prépare à prendre des décisions tant professionnelles que personnelles.
Pour ma part, j’ai décidé de rester au Chili pour faire mes études alors que j’avais été admise à l’Université St. Andrews en Angleterre. J’ai étudié le commerce pendant un an. Après, j’ai fait cinq ans de journalisme à l’Universidad del Desarrollo à Santiago. J’ai travaillé dans l’une des principales revues gastronomiques du Chili, puis j’ai démissionné pour partir aux États-Unis étudier la pâtisserie à The International Culinary Center et me spécialiser dans ce domaine. À New York, j’ai commencé à travailler pour l’organisation The World’s 50 Best Restaurants, je développais des contenus en espagnol pour le site Internet. Maintenant, de retour au Chili, je suis en train de développer ma propre page et je cherche un média spécialisé en gastronomie dans lequel écrire.