Anne Osir a suivi le Programme du diplôme de l’IB à la St. Mary’s School à Nairobi, au Kenya. Aujourd’hui, elle travaille à KCB Bank Kenya Ltd en tant que responsable des relations avec les entreprises. Elle répond aux besoins bancaires des entreprises, qu’il s’agisse des clients nouveaux ou existants, elle analyse les risques de crédit et propose des solutions de financement. Anne Osir nous livre ses réflexions sur les compétences acquises pendant sa scolarité à l’IB, et sur la manière dont elles l’ont aidée à réussir à l’université et dans sa vie professionnelle.
Qu’est-ce qui vous a poussée à préparer le diplôme du Baccalauréat International ?
Je voulais étudier à l’étranger. Je savais que le diplôme de l’IB était reconnu par la plupart des universités et que les élèves obtenaient des crédits leur permettant d’étudier dans certaines des meilleures universités. Cela voulait dire aussi que je n’aurais pas besoin de m’inscrire dans un programme préuniversitaire avant d’entrer à l’université. De plus, avec de bonnes notes, il était possible d’obtenir une bourse.
Comment avez-vous orienté vos études dans le cadre du diplôme du Baccalauréat International afin qu’elles correspondent à vos centres d’intérêt ?
J’ai pu choisir différentes combinaisons de matières en fonction de mes centres d’intérêt et de mes points forts sur le plan scolaire, ce qui m’a naturellement amenée à mon diplôme universitaire et à ma carrière dans le secteur bancaire. Le programme créativité, activité, service (CAS) m’a également permis d’améliorer mes compétences interpersonnelles et de communication. En ce qui concerne les matières, je pense que ce sont mes cours d’économie qui m’ont été les plus utiles.
Qui vous a le plus inspirée lorsque vous étiez élève de l’IB ?
Mon enseignant d’économie m’a laissé une forte impression. Il m’a appris à être plus curieuse, et il savait aussi rendre ses cours ludiques et accessibles. Il prenait des exemples en lien avec l’actualité, ce qui me permettait de comprendre la pertinence de ses cours. Il était aussi mon enseignant référent, et il a toujours été disponible pour discuter de mes diverses préoccupations concernant le choix de mon université.
Le mémoire, la théorie de la connaissance (TdC) et le programme CAS vous ont-ils préparée pour l’université ?
Le mémoire m’a appris à faire des recherches, à organiser et à résumer les informations pour ensuite rédiger une synthèse. Cela m’a aussi permis de prendre confiance en moi pour discuter de sujets divers et variés avec mes professeurs au moment de la rédaction et pour faire mes présentations. De plus, une fois à l’université, j’ai pu m’atteler à la rédaction de longs devoirs en toute sérénité, car c’est quelque chose que j’avais déjà fait auparavant. J’utilise encore aujourd’hui ces compétences lorsque je prépare des dossiers de crédit. Elles s’avèrent aussi d’une grande utilité pour préparer et organiser des réunions avec les membres de l’équipe et les dirigeants de l’entreprise. Grâce au programme CAS, je suis devenue plus ouverte, plus sociable, et j’ai appris à travailler en équipe. Étonnamment, cela m’a aussi permis de faire valoir de nombreuses expériences dans mon CV au moment de chercher un emploi à l’université.
Parlez-nous de votre travail actuel chez KCB.
Je suis entrée à KCB Bank Kenya Ltd en tant que stagiaire en gestion, puis j’ai occupé plusieurs postes dans différents services de la banque. J’étais attirée par la banque d’entreprise car, de tous les services, c’était le plus stimulant et celui qui correspondait le mieux à ma personnalité. Cela me donnait l’occasion d’interagir quotidiennement avec les clients, de leur proposer des solutions de financement personnalisées et de travailler avec d’autres services de la banque.
Quels conseils donneriez-vous aux élèves de l’IB qui envisagent une carrière telle que la vôtre ?
Le secteur bancaire est intéressant et très stimulant. Vous devez faire preuve d’ouverture d’esprit, avoir confiance en vous, tout en étant fiable et en gardant toujours une envie d’apprendre. Il faut faire attention aux détails, avoir une approche orientée à la fois vers les solutions et la satisfaction de la clientèle, car c’est souvent la seule chose qui vous différencie des autres banquiers. Le rôle de la banque ne consiste pas seulement à compter et à collecter de l’argent. Il existe une multitude de services, comme le service juridique ou marketing, qui soutiennent les banques traditionnelles et pourraient être intéressants.
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