Hande Güzel a obtenu le diplôme du Baccalauréat International en 2007 à Eyüboglu Schools. Elle détient un diplôme de premier cycle universitaire en sciences politiques et relations internationales et un master en études comparatives d’histoire et sociétés. Aujourd’hui, elle est doctorante en sociologie à l’université de Cambridge et se spécialise dans le corps, le genre, la sexualité et la médecine.
Qu’est-ce qui vous a décidée à préparer le diplôme du Baccalauréat International ? Qu’est-ce qui vous a plu dans le programme ?
Le Programme du diplôme représentait une approche différente de l’éducation, une approche pouvant dévoiler de nouvelles voies pour discuter et analyser les idées et événements de manière critique. Par ailleurs, s’atteler simultanément au programme d’études turc et au diplôme du Baccalauréat International constituait un défi. J’ai voulu voir jusqu’où je pouvais aller dans mon éducation.
Lorsque vous étiez élève de l’IB, avez-vous développé des compétences qui vous sont encore utiles aujourd’hui ?
Le principal avantage du Programme du diplôme, en tant que programme pré-universitaire, c’est qu’il nous apprend à gérer notre temps et notre stress. La période où je préparais le diplôme du Baccalauréat International a été l’une des plus chargées de ma scolarité. Le fait d’avoir surmonté cette étape a renforcé ma confiance en moi et m’a aidée tout au long de l’enseignement supérieur.
Parlez-nous de votre travail actuel. À quel moment avez-vous su que vous souhaitiez poursuivre cette voie ?
Je suis actuellement doctorante dans le département de sociologie de l’université de Cambridge. Je me spécialise dans la sociologie du corps, du genre, de la sexualité et de la médecine. Je me suis toujours intéressée au travail de recherche et de déconstruction autour de la normalité. Or, une carrière universitaire est le cadre idéal pour réaliser cet objectif.
« Le mémoire compte parmi les principaux jalons de mon parcours éducatif. C’est le seul travail que j’ai eu à réaliser avant d’entrer à l’université qui se soit autant approché d’une thèse. »
Je ne saurai pointer du doigt l’instant précis où j’ai décidé de travailler dans le milieu universitaire. Il est certain que mon goût pour la recherche m’a accompagné tout au long de mon parcours.
Le mémoire, la théorie de la connaissance (TdC) et le programme CAS vous ont-ils préparée pour l’université ?
Le mémoire compte parmi les principaux jalons de mon parcours éducatif. C’est le seul travail que j’ai eu à réaliser avant d’entrer à l’université qui se soit autant approché d’une thèse. La recherche et l’analyse que j’ai réalisées dans le cadre du mémoire ont été un très bon entraînement pour l’université. Mon mémoire portait sur une comparaison entre un roman anglais et un roman turc du point de vue du genre. C’est à partir de cette époque que j’ai commencé à m’intéresser au genre d’une perspective plus critique.
Quels cours vont ont été les plus utiles lorsque vous étiez élève de l’IB ?
Parce que je suivais simultanément le programme d’études turc et le Programme du diplôme de l’IB, je n’ai pas eu autant de liberté que j’aurai souhaité quant au choix des matières. Cela étant dit, j’ai trouvé très utile la littérature que nous avons étudiée dans les cours de turc et d’anglais. La TdC a également été une bonne première étape vers l’apprentissage de la pensée critique.
Quels conseils donneriez-vous aux élèves de l’IB ?
En ce qui concerne le mémoire, je leur suggérerais de ne pas se limiter à la matière qu’ils comptent étudier après le diplôme du Baccalauréat International. Même si j’étudie aujourd’hui la sociologie, mon mémoire sur la littérature turque m’aura beaucoup appris. On ne sait jamais où la vie nous mènera. C’est pourquoi il vaut mieux rester ouvert aux idées nouvelles, en particulier à celles qui vous plaisent. Les élèves qui envisagent une carrière universitaire devraient apprécier le caractère chargé et ardu du diplôme du Baccalauréat International et aimer la recherche et la production de nouvelles idées.
