Jessica Kila Ngongo — London, United Kingdom

Dernière mise à jour:

Jessica Kila Ngongo est originaire de la République démocratique du Congo et a obtenu son diplôme du Baccalauréat International à l'École Internationale Arc-En-Ciel de Lomé (Togo) en 2018. Aujourd'hui, elle est en deuxième année de gestion d'entreprise à l'Université de Westminster, Londres (Royaume-Uni).

Pourquoi avez-vous décidé de suivre le Programme du diplôme ?

Alumni - Jessica Ngongo

Etant donné que j’étudiais à l’école internationale Arc-En-Ciel depuis le primaire (donc de 2007 à 2018), il était prévisible pour moi de terminer mes études secondaires dans cette même école et donc de faire un pas vers le programme du Baccalauréat International.

Bien évidemment, avant de commencer le programme du Baccalauréat International, j’ai fait tout le long du PPCS (Programme du Premier Cycle Secondaire) – maintenant appelé PEI (Programme d’Etude Intermédiaire), ce qui m’a permis d’avoir une ouverture d’esprit sur le monde. De plus, j’ai fait partie de la première promotion à passer le Brevet International en PEI 5 en mai 2016. Cet examen s’est passé dans les mêmes conditions que celle du programme DP, sauf qu’il se passait devant un ordinateur. J’ai donc eu la chance d’avoir grandi à travers tous ces programmes car ils m’ont permis de développer certaines qualités que j’utilise encore à l’université notamment : l’organisation, la rigueur, la concision, et les différents profils de l’apprenant.

Le projet personnel en PEI 5 m’a également permis de développer l’autonomie, la recherche, la sélection et l’organisation de références académiques significatives, mais aussi la capacité à aller au-delà de la théorie. Ce background m’a donné l’envie de continuer avec le programme du DP et m’a permis de l’entamer avec plus de confiance en moi et de courage contrairement à d’autres élèves qui n’ont pas passé le PEI.

Pour conclure, je suis fière d’avoir fait ce programme puisqu’il m’a permis de pouvoir développer des qualités sur le plan académique, social et émotionnel et de considérer tous les contextes (culturel, mondiaux, etc.) dans toutes mes matières.

 

Quels conseils donneriez-vous aux élèves actuels de l’IB ?

Restez qui vous êtes durant ce programme mais aussi soyez toujours positif. Il est facile de stresser dans ce programme lorsqu’on n’a pas une bonne orientation, c’est pourquoi être positif vous permettra de mieux accepter les hauts et les bas, et de mieux apprendre de vos erreurs pour atteindre vos objectifs. Egalement, considérez le programme CAS puisse qu’il permet à tout un chacun d’avoir un certain équilibre entre la vie scolaire et personnelle. Ne prenez pas CAS comme un « devoir » mais plutôt une opportunité pour vous de vous distraire ; amusez-vous, faites ces activités avec des amis, priez si vous êtes croyants, reposez-vous comme il le faut et tout ira pour le mieux.

Soyez organisés dans vos évaluations internes et mémoire pour éviter de ressentir de fortes pressions lorsque les deadlines approchent, et travaillez en groupe s’il le faut avec ceux qui ont des matières en communs avec vous. Enfin, lorsque vous faites vos choix de sujets de mémoire et d’évaluations internes, veillez à choisir des sujets qui vous intéressent afin d’être plus ouvert à un meilleur aboutissement de vos travaux.

 

Comment l’IB a-t-il participé à votre épanouissement et influencé votre carrière et vos croyances ?

Le BI m’a permis de pousser mes limites. Etant de nature assez calme et réservée, j’ai pu développer la communication, et le travail en équipe durant le PG4 (projet de groupe 4). Le mémoire m’a permis de pouvoir être autonome, créative et de pouvoir résoudre des problèmes réels rencontres par des entreprises : aptitudes recherchées par des recruteurs de nos jours. D’ailleurs à la fin du mémoire, nous avions eu l’opportunité de présenter notre recherche face à un jury, les parents d’élèves, et tous les élèves du DP, ce qui m’a permis d’apprendre à résumer une longue recherche de façon concise et compréhensible par tous. Ceci m’a aussi permis d’apprendre à gérer mon stresse et d’avoir une attitude professionnelle. Avoir fait un mémoire en Business Management m’a fait prendre conscience que j’aimais vraiment beaucoup ce domaine – raison pour laquelle je poursuis mes études supérieures en Business Management.

Egalement, dans les écoles BI il y a souvent des élèves de diverses origines, et cultures, permettant de développer l’ouverture d’esprit, la tolérance, l’éthique et le respect de l’autre. Durant le programme du DP, notre classe a effectué un programme d’échange scolaire avec une autre école BI à Tema (Ghana) : SOS-Hermann Gmeiner International College. Ceci m’a permis de davantage développer mes compétences en anglais et de communiquer avec des élèves venant d’un environnement différent de celui du Togo ou j’ai grandi. De plus, notre école offre le programme du BI dans deux langues : en français et en anglais. J’ai donc eu l’opportunité de me faire des amis venant du système anglophone. Ayant donc grandit avec des amis anglophones et francophones m’a fait réaliser l’importance du bilinguisme : raison pour laquelle j’ai décidé qu’après l’obtention de mon diplôme IB en français je poursuivrai mes études supérieures en anglais, dans un environnement anglophone (d’où Londres).

La Théorie De la Connaissance (TDC) m’a permis de développer mon esprit critique. Et étant donne que j’ai grandi dans un pays en développement l’esprit critique en plus des profils de l’apprenant me permettront de pouvoir proposer des idées qui résoudront des problèmes majeurs que font face plusieurs pays dans mon continent : l’Afrique.

 

Quelle a été la partie la plus mémorable de votre expérience de l’IB ?

Il y a de nombreux éléments qui ont rendu mon expérience dans le programme du Baccalauréat International mémorable. Mais si je devrai en sélectionner, je parlerai du programme CAS (Créativité, Activité et Service).

Le programme CAS m’a permis de comprendre que dans la vie, l’Homme doit avoir un équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle pour son bien-être, mais qu’également il doit poser des actes qui impacteront positivement sa communauté, son environnement. J’ai donc pu durant mes deux années dans le programme DP apprendre de nouvelles choses comme jouer du djembé puis enseigner des élèves de primaire à en jouer (Créativité). J’ai également fait diverses activités sportives comme l’afro dance, ou encore le fitness (Activité). Et enfin, ma partie favorite dans le programme CAS était bien évidemment le service. C’est un aspect du BI qui m’a permis de faire une réflexion sur moi-même et sur mon entourage. J’ai découvert ce qu’est l’humilité, le partage et l’amour. J’ai appris à réaliser combien j’ai beaucoup de chance d’être ce que je suis aujourd’hui, ce que j’ai et les opportunités qui me permettent d’avancer principalement lorsque j’ai eu à faire face à des orphelins, et a des personnes démunies. De plus, en CAS nous avions la possibilité de faire ces projets avec des amis de classe rendant nos expériences plus chaleureuses et mémorables : par exemple j’ai eu à m’occuper d’orphelins âgés de 0 à 3 ans pendant toute une année avec des amis, j’ai également fait un marathon pour élever des fonds pour aider des enfants souffrant de la drépanocytose, et enfin avec 5 amis nous avions récolter des fonds en vendant de la nourriture fait maison afin de prendre en charge les chirurgies d’enfant ayant des malformations (en partenariat avec la Chaine de l’Espoir).

Ce programme permet de considérer l’aspect humain au-delà des cours, de la théorie, ce qui est une opportunité que le BI offre et qu’il n’y a pas forcément dans d’autres programmes scolaires.