Jeannette Chan a obtenu son diplôme du Baccalauréat International au Presbyterian Ladies College à Melbourne (Australie) en 2016. Elle est actuellement étudiante en troisième année à l’Université de Melbourne et prépare un diplôme de premier cycle en commerce. En 2019, Jeannette Chan est devenue présidente de la Melbourne Microfinance Initiative ; la première et la plus importante institution de microfinance dirigée par des étudiants en Australie. L’institution se compose d’un groupe d’étudiants affiliés à la faculté de commerce et d’économie de l’Université de Melbourne et propose des services de conseil gratuits aux institutions de microfinance défavorisées, en Australie comme à l’étranger. Elle sensibilise également les étudiants aux divers parcours professionnels qu’ils peuvent emprunter pour orienter leur vie personnelle et professionnelle.
Qu’est-ce qui vous a décidée à préparer le diplôme du Baccalauréat International ?
Ma raison est probablement très différente de celle des autres. J’ai choisi le diplôme de l’IB parce qu’il a la réputation d’être un programme rigoureux et permet d’étudier des matières à un niveau plus avancé. J’aime tout particulièrement les défis. Je les trouve amusants et ils me rendent plus résiliente. Je n’envisageais même pas d’étudier à l’étranger, contrairement à plusieurs de mes pairs qui avaient choisi le diplôme de l’IB pour sa reconnaissance internationale.
Quels aspects du Programme du diplôme vous ont le plus influencée ?
Le programme CAS (créativité, activité, service) est l’une des raisons pour lesquelles j’admire le Programme du diplôme. Il enseigne l’importance d’avoir une influence et de faire le bien au sein de sa communauté. J’ai toujours été une personne motivée par le changement, et le programme CAS peut inciter tout élève suivant le Programme du diplôme de l’IB à changer les choses. J’étais une élève qui aimait participer aux activités de sa communauté scolaire et le programme a justifié ma participation, parfois excessive, aux activités parascolaires, dans l’établissement ou en dehors.
« Les élèves qui préparent le diplôme de l’IB partagent la même expérience et cette connexion transcende les limites de leur établissement. C’est là toute la beauté du programme. »
J’ai aimé mon parcours à l’IB pour une autre raison : il m’a donné un sentiment d’appartenance à une communauté. Ma cohorte de l’IB comptait un peu plus de 50 élèves, ce qui était peu comparé aux quelques 150 élèves qui ont suivi le programme local, le Victorian Certificate of Education (VCE). Les élèves qui préparent le diplôme de l’IB partagent la même expérience et cette connexion transcende les limites de leur établissement. C’est là toute la beauté du programme. À l’université, j’ai immédiatement tissé des liens avec des étudiants qui avaient préparé le diplôme de l’IB à l’autre bout du monde. Nous avons pu rire de nos expériences, en particulier celle de préparer l’essai de TdC (théorie de la connaissance).
Quels conseils donneriez-vous aux élèves de l’IB qui se préparent à aller à l’université l’an prochain ?
Je leur conseille d’écouter leur cœur et de remettre en question le statu quo. J’ai constaté que dans des communautés universitaires particulièrement établies comme celles de l’Université de Melbourne, il est très facile de se limiter à quelques rôles ou parcours précis. Dans mon cas par exemple, la comptabilité, les services bancaires d’investissement, ou le marketing figurent parmi les parcours professionnels évidents. Si c’est ce que vous souhaitez faire, n’hésitez pas ! En ce qui me concerne, faire la rencontre d’une communauté de personnes qui partagent mes intérêts et qui désirent utiliser leur carrière pour changer les choses m’a permis de m’exposer à la multitude de carrières disponibles et à des personnes qui ont pu me guider tout au long de mon parcours professionnel.