Aneeka Rahman a obtenu le diplôme du Baccalauréat International à la George School en Pennsylvanie, aux États-Unis, et a continué ses études à l’Université de Londres au Royaume-Uni. Elle occupe actuellement un poste d’économiste principale ֹà la protection sociale, à la Banque mondiale de Dhaka au Bangladesh.
Qu’est-ce qui vous a poussée à préparer le diplôme du Baccalauréat International ?
Ayant grandi dans plusieurs pays et connu différents systèmes éducatifs, lorsque j’ai commencé mes études de deuxième cycle du secondaire aux États-Unis, je savais que je voulais garder mes options ouvertes avant de choisir le lieu d’études pour mon premier cycle universitaire. Finalement, je suis retournée au Royaume-Uni où j’ai effectué des études de premier et de deuxième cycle à l’Université de Londres en économie du développement et en économie environnemental. Parce que l’IB est tenu en haute estime au Royaume-Uni, cela a facilité mon admission au sein des universités britanniques, qui ne reconnaissent pas le diplôme américain de fin d’études secondaires ; j’avais pris la bonne décision en optant pour le Programme du diplôme.
« Ce que nous retenons des années plus tard se rattache bien plus aux méthodes pédagogiques de nos enseignants qu’à l’acquisition de connaissances pour un examen. »
Quel enseignant de l’IB vous a le plus influencée ?
Dans mon établissement de deuxième cycle du secondaire, les élèves qui suivaient le Programme du diplôme n’étaient pas totalement séparés (à l’exception de cours spécifiques), et la majorité de nos cours prenaient place avec les élèves qui préparaient les examens du programme Advanced Placement. C’était un bon système, car il y avait peu d’élèves de l’IB. Travailler avec les élèves des autres programmes nous a permis d’apprendre beaucoup plus les uns des autres. Le programme d’études était rigoureux, mais les enseignants étaient formidables et savaient rendre l’apprentissage amusant. Les mathématiques, l’histoire et la biochimie étaient parmi mes cours favoris. Ce que nous retenons des années plus tard se rattache bien plus aux méthodes pédagogiques de nos enseignants qu’à l’acquisition de connaissances pour un examen.
« Les notes finales sont importantes pour vous faire avancer et progresser, mais après un moment, elles n’ont plus d’importance. C’est ce que vous avez aimé qui restera avec vous : les amitiés, les éclats de rire et le savoir. »
Quel parcours avez-vous suivi pour arriver là où vous en êtes aujourd’hui et quels conseils donneriez-vous aux élèves de l’IB ?
Je travaille à la Banque mondiale comme économiste principale à la protection sociale et je suis actuellement basée à Dhaka au Bangladesh. Mon travail vise essentiellement à renforcer les systèmes gouvernementaux et les institutions pour atteindre les populations les plus pauvres et améliorer leurs conditions de vie. Je pense que mon conseil ne sera pas entendu par tous, mais si je peux faire une suggestion utile aux élèves actuels, la voici : apprenez avec plaisir dans le seul but d’apprendre. Les notes finales sont importantes pour vous faire avancer et progresser, mais après un moment, elles n’ont plus d’importance. C’est ce que vous avez aimé qui restera avec vous : les amitiés, les éclats de rire et le savoir. Le reste se met tout seul en place !