La réussite dans le postsecondaire des élèves de l’IB issus de familles modestes.

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Alors que les États-Unis se préparent à célébrer la semaine de l’éducation internationale, l’IB, une organisation éducative à but non lucratif, vient de publier une nouvelle recherche indiquant que les élèves issus de familles modestes qui participent à des cours de l’IB ou qui suivent le Programme du diplôme sont plus nombreux à persister et à obtenir un diplôme dans l’enseignement supérieur que les autres élèves dans la même situation qui ne suivent pas ces cours.

L’IB propose un continuum d’éducation pour les élèves de la maternelle au secondaire, grâce auquel ils développent les compétences intellectuelles, personnelles, émotionnelles et sociales nécessaires pour vivre, apprendre et travailler dans un contexte de mondialisation rapide. L’étude été réalisée par SRI International et intègre des conclusions issues de trois sources : des données d’examens tirées du système d’information de l’IB (IBIS), des données de fréquentation de l’enseignement supérieur du National Student Clearinghouse, et des données qualitatives recueillies durant cinq visites dans des établissements fréquentés par une large population d’élèves du Programme du diplôme issus de familles modestes.

Suivre des études supérieures étant important pour l’emploi et la mobilité sociale, les responsables politiques et les dirigeants du monde de l’éducation s’efforcent d’accroître le nombre de diplômés du secondaire achevant des études universitaires.

Le secrétaire à l’Éducation des États-Unis, Arne Duncan, a déclaré : « Alors que nous célébrons la 16semaine de l’éducation internationale, il est important de reconnaître le rôle que joue l’éducation dans la promotion de l’équité et des possibilités pour nos citoyens et ceux du monde entier. Fournir une éducation de haute qualité à tous les élèves est nécessaire pour combler l’écart entre les élèves traditionnellement sous-représentés et leurs pairs. C’est la raison pour laquelle le thème à l’honneur cette année s’intitule “Éducation internationale : vers un accès pour tous’’. »

L’étude examine les parcours dans l’enseignement supérieur d’élèves issus de familles modestes du Programme du diplôme du Baccalauréat International (IB) scolarisés dans des établissements publics aux États-Unis. Vous pouvez lire le rapport complet ici. Les conclusions de la recherche indiquent que la participation au Programme du diplôme aide à fournir aux élèves issus de familles modestes la préparation scolaire nécessaire à la réussite dans le postsecondaire. Les recherches ont abouti aux principales constatations suivantes.

  • Entre 2008 et 2014, le Programme du diplôme a connu une croissance rapide qui concerne tant les candidats au diplôme que les élèves de cours du Programme du diplôme. Durant cette même période, le pourcentage d’élèves issus de familles modestes a augmenté de 15 à 23 % chez les candidats au diplôme, et de 18 à 26 % chez les élèves de cours.
  • Qu’ils aient obtenu le diplôme de l’IB ou non, les candidats au diplôme issus de familles modestes sont nombreux à s’être inscrits dans des institutions d’enseignement supérieur. Dans la promotion de 2013, ils sont 82 % à s’être inscrits dans une institution d’enseignement supérieur en deux ou quatre ans immédiatement après le secondaire. Comparativement, ils n’étaient que 46 % à l’échelle nationale.
  • En 2013, le taux de persévérance après un an des candidats au diplôme issus de familles modestes dans des institutions d’enseignement supérieur en quatre ans (87 %) était proche de celui de leurs pairs issus de familles plus aisées (92 %). En comparaison, les élèves du Programme du diplôme, qu’ils soient issus de familles modestes ou plus aisées, enregistraient des taux de persévérance après un an dans des institutions en quatre ans plus élevés que la moyenne nationale (77 %).

La recherche indique bien un écart en matière de réussite entre les élèves de cours du Programme du diplôme et les candidats au diplôme complet.

  • Dans la promotion de 2013, 70 % des élèves de cours issus de familles modestes se sont inscrits dans une institution en deux ou quatre ans immédiatement après le secondaire, contre 82 % pour les candidats au diplôme issus de la même catégorie de familles.
  • Pour les élèves de cours, l’écart en matière de persévérance entre les élèves issus de familles modestes et de familles plus aisées augmentait de 6 % après un an et de 12 % après deux ans.
  • Pour la promotion 2008, moins d’un tiers (32 %) des élèves de cours issus de familles modestes qui s’étaient inscrits immédiatement dans l’enseignement supérieur ont obtenu leur diplôme dans les quatre ans. En revanche, les taux de réussite en six ans de ces mêmes élèves (55 %) étaient similaires aux taux nationaux de réussite en six ans de l’ensemble des élèves (59 %) et quelque peu plus élevés que ceux des élèves issus de familles modestes à l’échelle nationale (47 %).

« L’IB se consacre à aider tous les élèves à atteindre leur plein potentiel », a déclaré Drew Deutsch, directeur régional de la région Amériques de l’IB. « Cette recherche fournit des preuves tangibles de la valeur du système éducatif de l’IB et démontre qu’un programme scolaire rigoureux aide les élèves de tous les contextes économiques à réussir aux niveaux les plus élevés. »

L’IB travaille pour garantir que tous les élèves disposent du même accès à une éducation qui les prépare à l’enseignement supérieur et à la vie active. En 2014, l’organisation a lancé le projet Bridging Equity Gap (réduire les inégalités), un projet d’un montant de 1,646 million de dollars financé en partenariat avec la Michael & Susan Dell Foundation, visant à accroître le nombre d’élèves issus de familles modestes suivant et réussissant le Programme du diplôme de l’IB.