Neamah Hussein - Dubaï, Émirats arabes unis

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Neamah a obtenu son diplôme du Baccalauréat International en 2013 à la Dubai International Academy. Elle étudie l’informatique à l’université de Princeton et est actuellement stagiaire chez Facebook.

Qu’est-ce qui vous a décidée à préparer le diplôme du Baccalauréat International ?

J’avais le choix entre le programme des A-Levels et le Programme du diplôme. Je me suis toujours intéressée de près aux croisements entre les sciences, l’art et les sciences sociales. Après de nombreuses recherches, je me suis rendu compte que, si le programme des A-Levels se concentre très bien sur un domaine donné, le Programme du diplôme répondrait mieux à ma quête de flexibilité et d’interdisciplinarité.

Le fait que le Programme du diplôme me permettait d’explorer de nombreux domaines différents m’a plu. À terme, cette décision s’est révélée parfaite pour moi. J’ai fini par changer complètement d’orientation à l’université, passant des sciences sociales à l’ingénierie. Or, ce changement aurait été beaucoup plus difficile si je n’avais pas disposé de ce large éventail d’intérêts que l’IB m’avait aidée à cultiver.

Quels cours vont ont été les plus utiles lorsque vous étiez élève de l’IB ?

Je ne savais pas ce que je voulais faire après mes études secondaires. J’ai donc pleinement profité des différents domaines d’études disponibles dans le Programme du diplôme pour en explorer un maximum. J’étais intéressée par les relations internationales et le droit. Je me suis donc inscrite aux cours d’économie et de littérature anglaise au niveau supérieur (NS) afin de développer mes compétences de rédaction et d’analyse critique. Je m’intéressais également, de loin, à la médecine. Je n’étais pas prête à abandonner complètement les sciences. C’est pourquoi j’ai également suivi les cours de chimie NS et biologie NS.

« Le fait que le Programme du diplôme me permettait d’explorer de nombreux domaines différents m’a plu. (...) J’ai fini par changer complètement d’orientation à l’université, passant des sciences sociales à l’ingénierie. Or, ce changement aurait été beaucoup plus difficile si je n’avais pas disposé de ce large éventail d’intérêts que l’IB m’avait aidée à cultiver. »

Le cours qui m’a le plus aidée à l’université est celui de littérature anglaise. Savoir écrire de manière critique et succincte est une compétence inestimable que je cherche encore à améliorer, même en tant qu’ingénieure en logiciel !

Parlez-nous de votre travail actuel. À quel moment avez-vous su que vous souhaitiez poursuivre cette carrière ?

Je travaille actuellement dans le domaine de la technologie en tant que stagiaire en génie logiciel chez Facebook. Lors de mes études secondaires, je ne connaissais rien à l’informatique. Je n’avais pas la moindre idée de ce que « coder » ou être ingénieur en logiciel voulaient dire. J’ai envisagé pour la première fois une carrière dans l’informatique lorsque j’ai pris mon premier cours d’informatique à l’université.  La technologie m’intéressait depuis toujours et mon entrée à l’université semblait être le moment idéal pour sauter le pas et apprendre quelque chose d’inédit.

Le mémoire, la théorie de la connaissance (TdC) et le programme CAS vous ont-ils préparée pour l’université ?

Chacune de ces trois matières ont été utiles à leur manière. Le travail requis pour le mémoire a constitué une introduction brève mais nécessaire à la rédaction de travaux de recherche et m’a vraiment aidée dans mes études universitaires. L’une des activités de service que j’ai effectuées dans le cadre du programme créativité, activité, service (CAS) s’est transformée en un projet personnel majeur dont je peux encore me servir aujourd’hui pour mettre en avant certains de mes centres d’intérêt et compétences. La TdC est moins tangible, et donc peut-être plus difficile à évaluer. Cela étant dit, les méthodes de pensée critique et les questions que l’on nous a encouragés à poser dans le cours de TdC sont essentielles pour envisager le monde multiculturel et interconnecté dans lequel nous vivons aujourd’hui.

Avez-vous rencontré des obstacles dans votre éducation, vos études ou votre carrière ?  De quelle manière les avez-vous surmontés ?

L’un des plus grands obstacles que j’ai rencontrés était ma propre propension à douter de moi, à chaque étape du parcours. Je n’étais jamais certaine d’avoir choisi la bonne spécialité, de poursuivre la bonne voie, de réaliser les bonnes activités, d’être douée pour ce que je faisais, et ainsi de suite. Je n’ai pas encore surmonté complètement ce problème mais j’y travaille. J’ai fini par comprendre que, quelles que soient mes décisions, j’apprendrai toujours quelque chose. Même si ma décision se révèle « mauvaise », je crois qu’il n’y a pas de « mauvaises leçons » à tirer.

Quels conseils donneriez-vous aux élèves de l’IB qui envisagent une carrière telle que la vôtre ?

Profitez de votre expérience d’apprentissage et n’ayez pas peur de tenter votre chance avec des choses que vous pensez ne pas maîtriser !

J’ai trois autres conseils concernant le choix de carrière.

  • Je suis fermement convaincue que les mathématiques NS sont un atout quelles que soient les études que vous finissez par suivre. Parce que je ne m’étais pas inscrite au cours de mathématiques NS, j’ai eu un retard de quelques cours à l’université, [et cela aurait été le cas] que ce soit en ingénierie ou en sciences sociales.
  • Il n’existe aucune « formule parfaite » de cours pour une carrière donnée. Suivez les cours qui vous intéressent, qui vous motivent et qui ont un sens pour vous. Plus vos connaissances, capacités et compétences sont diverses, mieux vous serez préparés !
  • Si j’avais su que je voulais étudier l’informatique, je me serais inscrite aux cours de mathématiques NS et de physique NS.

 

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